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Top articles
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Le poète, Poèmes nuls (Club Samizdat)
Petit ovni tombé dans ma boîte. D isons d'emblée qu'il n'y a pas tromperie sur la marchandise : les poèmes de l’anonyme poète sont vraiment nuls. Mais ils sont entourés d'un appareil critique des dénommés Courtecuisse et Petitpas qui fait tout le sel...
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Marcelline Roux, Vous pouvez lui parler (l’Atelier des Noyers)
Que ce livre paraisse en ce printemps étrange est évidemment une coïncidence, le temps de l’écriture, celui de l’édition puis de la fabrication débordent des échelles logarithmiques des pandémies. Mais le hasard n’en est que plus troublant. Une femme...
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Jean-Claude Martin, Ne vous ABC jamais (Gros textes)
Il est pêcheur, Martin, de mots et d’expressions, qu’il associe et file, que ça en fait tout un martintouin dans ce livre, un martintamarre qui t’amarre peu à peu à mesure que tu te marres. Alors certes, ça ne vole pas toujours très haut mais ça va parfois...
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Il faisait loup & Au fil de ma mère, Jean-Pierre Sautreau, éditions Opera
Impossible de lire le premier de ces recueils sans le feuilleter au préalable, attiré et charmé par les belles gravures de Henry-Pierre Troussicot. Paysages sous la neige, avec des arbres dépouillés, des chemins, des granges, des maisons aux volets clos,...
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Avant que ne se ferme le paysage, Patrice Angibaud, Gros textes
Trois parties assez différentes constituent ce recueil dont l’auteur défend par avance le caractère poétique dans un texte consacré, il est vrai, à un recueil précédent : « ‘Pourquoi est-ce écrit en vers ?’ (sous-entendu : alors que la poésie est absente...
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Brèves (revue)
109, 110, 111, j’ai du retard avec ce rythme trépidant de parution de la revue référence de la nouvelle (presque deux numéros par an !), alors j’essaime les numéros et j’en lis trois en même temps. Excellente présentation d’Eric Faye dans le 109 (entretien,...
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Pâtisseries mécaniques, Bernard Ascal / Pierre Mac Orlan (EPM) CD
Je connais mal Mac Orlan. Quelques mots chantés par Gréco, des images de Gabin et Morgan dans Quai des brumes... Et ce CD produit par Bernard Ascal chez EPM qui rassemble « 19 chansons inattendues » sera peut-être trompeur, puisqu’il révèle en quelque...
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Ça dure longtemps, la mort ? Alain Sagault (Gros textes)
Trente-cinq textes, d’une dizaine de lignes à trois pages, constituent ce recueil qui tourne autour de la mort. Ce n’est pas maladresse de le dire ainsi, il tourne vraiment autour, tantôt à distance, tantôt juste avant, à l’instant même ou juste après....
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Jean-Pierre Denis, Tranquillement inquiet (Ad Solem)
Tout est dans le titre : le paradoxe, le sourire, l’incertitude, le jeu, et, finalement, une sagesse vaille que vaille. Comme l’oxymore initial nous en avertit, Jean-Pierre Denis aime jouer avec les mots : calembours « authentricher », glissements du...
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Françoise Ascal, La Barque de l’aube, Camille Corot (Arlea)
Certains livres sont des grâces, particulièrement ceux qui dissimulent leur trésor sous un thème, sans doute estimable, mais qui n’aurait peut-être pas attiré mon attention de prime abord. Je n’avais de Camille Corot, dont ce mince objet – 62 pages –...
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Emmanuelle Favier, Virginia, Albin Michel
Que ce livre nous raconte les années de formation de Virginia Woolf, de la préhistoire familiale à ce jour de novembre 1904 où elle poste sa première chronique à paraître dans le Guardian, et qu’il nous faut bien avouer qu’on y a appris des foules de...
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Patricia Castex Menier, Les mots du silence, à l’index
Le principe de la collection « empreintes » (où furent mis à l’honneur précédemment Jean-Max Tixier, Gabriel Okundji, Yves Barbier ou Werner lambersy, par exemple) est d’adjoindre à un recueil inédit d’un auteur un entretien avec lui puis un certain nombre...
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Gérard Noiret, En passant, Obsidiane
Londres, Venise, New York, Dehli ou Conakry, les poèmes rassemblés ici tiennent des « choses vues », saisies au vol par un passant attentif. Instants de grâce, d’humour ou de colère mais tous également fugaces puisque le voyage ne s’interrompt jamais....
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Florence Noël, Solombre (Le Taillis pré)
Ce recueil qui a été couronné du prix Delaby-Mourmaux en octobre intrigue et déroute mais surtout il exerce un charme certain sur le lecteur, précisément parce qu’il se dérobe dans le clair-obscur annoncé dès le titre (emprunté à O. Paz). A noter que...
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Adeline Baldacchino, Théorie de l’émerveil (Les Hommes sans épaules)
Dès la couverture, on s’arrête, intrigué : l’ « émerveil » qu’on aurait juré être un élan impromptu de l’âme ou du cœur, peut-il être théorisé ? Connaissant la capacité analytique et conceptuelle de l’auteure, et considérant l’épaisseur du volume, on...
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Marilyse Leroux, Nés arbres (L’Ail des ours)
Un mot tout d’abord de l’Ail des ours dont ce recueil constitue l’acte de naissance. On connaissait Michel Fievet passeur de poèmes auprès de ses élèves comme auprès des abonnés de sa lettre hebdomadaire. Qu’il se lance dans l’édition est un heureux prolongement...
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Jean-Louis Rambour, Le cocher-poète (l'Herbe qui tremble)
Rambour nous fait le récit d’un qui fut poète Et cocher, voyageant Dumas (fils) et Hugo Dont il se crut l’ami, n’étant que son gogo Mourut au bagne et… stop ! Un nom sur les tablettes. L’auteur a inventé l’homme et l’œuvre secrète Composant ses sonnets...
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Estalle Fenzy, Le chant de la femme source (Ail des ours)
Réceptionnant un nouveau livre, nous l’ouvrons et le feuilletons rapidement avant de le lire vraiment, plus tard. Quand il est illustré, ce sont les pages où s’accroche notre regard, en première impression. Ici, l’expérience est un pur enchantement. Les...
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Catherine Baptiste, Chien, forêt (éditinter)
Nombreux sont les poètes à avoir célébré l’arbre, à s’être vécus arbre (ne citons que Supervielle) mais à Catherine Baptiste il fallait plus, la forêt tout entière, avec ses arbres donc, mais ses baies et ses fougères aussi bien, et ses animaux et même...
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Jean-Noël Guéno, Veille, rideau de pluie (ed. du Petit Pavé)
que nous la saluions, la noirceur un peu désespérée des vers de Jean-Noël Guéno. Dns ce recueil, un pas est franchi. Même si « le temps est à la pluie / pénétrante / glaciale » même s’« il guette l’avancé de la bête/ tapie en lui/ qui le dévore », c’est...
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Vincent Dutois, Cadastre des misères (la Mèche lente)
Curieux opuscule que voilà mais fort réjouissant. Et pourtant, l’espace ici cadastré est celui d’un cimetière où les misères, par définition, ne manquent pas. Chaque texte, titré de l’emplace ment, « Allée H, n°8 » par exemple, brosse un portrait du locataire...
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Daniel Fano, De la marchandise internationale (les Carnets du dessert de lune)
C’est un polar. Qui tourne au roman d’espionnage aux quatre coins du monde où des trafics en tous genres se jouent. Une fine équipe sans foi ni loi y tue joyeusement, non sans raffinement sadique. On y apprend le nom de toutes sortes d’armes à feu et...
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Mark SaFranko, Incident sur la 10e Avenue (La Dragonne)
On dira ce qu’on voudra, mais les Américains sont les rois de la nouvelle ! Encore que, s’agissant de SaFranko, on apprend de sa propre bouche que le présent recueil, en France donc et en français, est le premier à rassembler des nouvelles éparpillées...
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Jean-Pierre Cannet, Des noces rêvées ne meurent pas (la Renverse)
L’auteur est un conteur envoûtant. Son imagination ne se donne aucune limite mais elle s’enracine, sitôt formulée dans un réalisme presque paysan, avec la boue qui colle aux guêtres. Un côté sud-américain, peut-être la grand-mère Erendira, dans cet étonnant...
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Marie Noël, Notes intimes (Stock)
Dans l’Yonne, l’année 2017 aura été celle de la redécouverte de l’œuvre de Marie Noël, morte il y a cinquante ans. Lectures, expositions, conférences, se sont succédé (et vont encore le faire). Cette poésie qui affiche sa foi et s’ancre résolument dans...